BERGAMASCO contre DEPRINCE : DU SPORT EN PERSPECTIVE ?

ALAIN BERGAMASCO OFFENSIF !

L'annonce dans nos colonnes de la candidature d'Alain Bergamasco a sonné l'heure des hostilités. Si l'on ne connaissait le caractère placide de ce dernier, on pourrait croire à un défi. Il n'empêche : le décor est bien planté et les acteurs prêts à en découdre -démocratiquement parlant, il va sans dire.

M. Bergamasco ne craint pas l'actuel locataire de la Mairie, Jean-Luc Deprince. C'est en tout cas ce que son énergique stratégie tend à démontrer. En signifiant à son adversaire politique, dix mois avant le passage dans l'isoloir, qu'il était prêt à une campagne longue et âpre, Bergamasco a incontestablement pris la main et surpris son adversaire. Il sait pouvoir compter sur le dévouement, la combativité et les compétences d'une équipe triée sur le volet et indéfectiblement soudée derrière son valeureux capitaine.

D'autant qu'en revendiquant la franche tonalité de droite de sa liste et ne faisant pas mystère de son soutien par l'UMP, Alain Bergamasco a rompu avec la pratique assez répandue en nos contrées de la mièvre candidature "sans-étiquette". Il a franchement annoncé la couleur. C'est une marque de courage qui ne  laissera sans doute pas insensibles nombre d'électeurs beaumontois. Mais cela suffira-t-il à bousculer la force tranquille de frappe du Parti de Jean-Michel Baylet en pays lomagnol ? 

JEAN-LUC DEPRINCE VRAIMENT SURPRIS ?

Dans l'entourage de la tête de liste PRG, on a resserré un peu plus les rangs à l'annonce pour le moins musclée et soudaine du chef de file de la  droite locale. Mais la stratégie, bien que renforcée, est restée très classique : intensification de la présence des troupes autour du patron au marché de la Halle le samedi matin, exposition accrue de Jean-Luc Deprince dans les colonnes et sur les photographies du quotidien régional ami, soutiens de fort tonnage avec les venues récentes à Beaumont de Madame Sylvia Pinel, Ministre du Commerce et de Jean-Michel Baylet en personne.
L'heure n'est sans doute pas à la contre-attaque tranchante pour l'équipe de Monsieur le Maire, qui occupe fermement sa moitié de terrain. On sent néanmoins monter dans l'air cette électricité propre aux veilles de finales prometteuses.   

Les deux hommes, qui se connaissent bien, ont tous les deux pratiqué le rugby à Beaumont-de-Lomagne. Pas à la même époque certes. Pas dans les mêmes sphères non plus. Et si le technicien Bergamasco a pu donner la leçon ovale à son cadet, c'est bien pour l'instant le charismatique Deprince qui mène au tableau d'affichage politique. Soyons sur que le pilier Bergamasco, fidèle à sa légende, ne reculera pas.