- FN 26.90 %
- PRG 24.50 %
- UMP 22.50 %
Remarquons tout de suite que si le FN et le PRG font mieux que leurs moyennes nationales (respectivement 25% et 22%), l'UMP est largement au dessous (France 29%). C'est sans doute là le nœud de l'élection : la gauche résiste à l'impressionnante campagne anti-Baylet, le Front grimpe mais, en pleine marée bleue, la droite locale fait du surplace.
Ce phénomène est facilement vérifiable dans le périmètre de l'ancien canton. Par rapport aux cantonales 2011, M. Dupont n'y gagne qu'une poignée de voix alors que M. Deprince n'en perd pas. L'UMP ne dispose donc que de réserves plutôt limitées en Lomagne.
M. Deprince réalise 24.56% contre 30.68 en 2011. Il abandonne donc 6% en route dans les communes du "nouveau" canton. Mais 1% seulement a profité à M. Dupont qui passe de 21.45% en 2011 à 22.48 quatre ans après. Le solde a certainement alimenté le score très élevé du FN dans la vallée de la Garonne.
Ces chiffres démontrent que M. Deprince, en tenant compte du contexte national, a tenu bon en Lomagne et sauvé les meubles sur les berges de Garonne tandis que M. Dupont, s'il réalise quelques belles performances hors de ses terres, ne parvient pas à percer de manière franche, d'où sa troisième place.
Dans un communiqué de Mme Ardiot et M. Dupont (Petit Journal 26 mars 2015), on peut d'ailleurs nettement percevoir une forme de désarroi lié à cette résistance électorale du PRG. Les candidats de droite s'étonnent fortement de "constater que certaines personnes cautionnent encore par leur vote le système départemental actuel". Reprocher aussi directement à des centaines d'électeurs de favoriser un système que l'on passe sa campagne à décrire comme corrompu, ce n'est sans doute pas le meilleur moyen de s'attirer leurs suffrages...
Mais le grand gagnant du premier tour, c'est incontestablement le FN, qui pourrait réaliser l'un des "coups" du département. L'hypothèse du siphonnage des voix de l'UMP par la liste frontiste arrivée en tête n'est pas à exclure et pourrait donner lieu à une empoignade inédite dimanche soir, lors du dépouillement.
Nous aborderons dans notre prochain article les projections et reports de voix potentiels...
M. Deprince réalise 24.56% contre 30.68 en 2011. Il abandonne donc 6% en route dans les communes du "nouveau" canton. Mais 1% seulement a profité à M. Dupont qui passe de 21.45% en 2011 à 22.48 quatre ans après. Le solde a certainement alimenté le score très élevé du FN dans la vallée de la Garonne.
Ces chiffres démontrent que M. Deprince, en tenant compte du contexte national, a tenu bon en Lomagne et sauvé les meubles sur les berges de Garonne tandis que M. Dupont, s'il réalise quelques belles performances hors de ses terres, ne parvient pas à percer de manière franche, d'où sa troisième place.
Dans un communiqué de Mme Ardiot et M. Dupont (Petit Journal 26 mars 2015), on peut d'ailleurs nettement percevoir une forme de désarroi lié à cette résistance électorale du PRG. Les candidats de droite s'étonnent fortement de "constater que certaines personnes cautionnent encore par leur vote le système départemental actuel". Reprocher aussi directement à des centaines d'électeurs de favoriser un système que l'on passe sa campagne à décrire comme corrompu, ce n'est sans doute pas le meilleur moyen de s'attirer leurs suffrages...
Mais le grand gagnant du premier tour, c'est incontestablement le FN, qui pourrait réaliser l'un des "coups" du département. L'hypothèse du siphonnage des voix de l'UMP par la liste frontiste arrivée en tête n'est pas à exclure et pourrait donner lieu à une empoignade inédite dimanche soir, lors du dépouillement.
Nous aborderons dans notre prochain article les projections et reports de voix potentiels...
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