BERGAMASCO : QUAND LA CRAINTE DEVIENT UNE "STRATÉGIE"

Nous ouvrons aujourd'hui notre journal à un lecteur-électeur, Laurent H., à sensibilité de droite, qui propose une analyse percutante de la campagne pour le moins discrète du candidat d'opposition municipale. Vous aussi, écrivez-nous !

LA STRATÉGIE DU SILENCE ET DE L'ABSENCE

Je ne cesse de m' interroger, et je ne suis pas le seul en ville, sur la pertinence de la "stratégie" de M. Alain Bergamasco. Le silence et la passivité du candidat (et de son équipe) masquent de plus en plus mal la crainte que lui inspire son adversaire, M. Jean-Luc Deprince.

Existe-t-il en effet d'autres raisons, alors que sa candidature est publique, de repousser encore et toujours l'heure de la confrontation avec l'électeur, d'éviter à tout prix les manifestations publiques, les cérémonies ou le marché du samedi matin ? Où sont donc ses 26 colistiers ? Cet homme est-il vraiment candidat ?

En fait, Monsieur Bergamasco et les membres de sa liste craignent au moins autant le contact avec la ménagère et le commerçant que la gouaille légendaire de notre maire. Ce qui contredit l'image de "l'homme solide" que vous décrivez dans votre journal.

Ou bien, et ce n'est pas vraiment plus glorieux, estime-t-il qu'il n'a nul besoin de faire campagne et de rencontrer les gens ordinaires ? Pense-t-il vraiment que sa vieille célébrité suffit à sa promotion ou encore que Beaumont l'attend depuis des années comme le Messie lomagnol ? Si tel est le cas, il va au devant de graves déconvenues.
Les heures fameuses du rugbyman Bergamasco appartiennent aujourd'hui à un passé lointain, un brin poussiéreux et s'il n'est pas d'âge pour les braves, sa vocation tardive en politique n'en fait pas non plus, qu'il me pardonne, l'homme de l'avenir.

D'autant que sa "stratégie" de l'homme invisible va, bien entendu, de pair avec celle de la politique invisible. Pourquoi faire preuve de plus de caractère dans l'affichage politique que dans la présence sur le terrain ? Tout doit être transparent, informel, inodore, sans saveur, sans relief et surtout sans couleur. Monsieur Alain Bergamasco n'imagine sans doute pas qu'il se trouve à Beaumont des électeurs de droite. Pour qui nous prend-il ? Il a pourtant obtenu, on ne sait comment, le soutien de l'UMP. Qu'il "ne revendique pas". Allez comprendre !
Je me pose donc légitimement une autre question : Monsieur Bergamasco, fantôme politique, possède-t-il les qualités et vertus qui font le bon candidat ? Le bon candidat de droite ? Et peut-être le bon maire ? Et bien ma réponse est non.

Album Alain Bergamasco sur notre page facebook